Répertoire toxicologiqueFiche complète
Noms français :
Noms anglais :
Mise à jour : 1994-07-06
Solide en poussière, bois à odeur de bois
Mise à jour : 2014-07-08
InflammabilitéCe produit est inflammable dans les conditions suivantes:Peut s'enflammer au contact des oxydants forts.Peut s'enflammer au contact des acides forts.
Informations supplémentaires: Les poudres ou poussières peuvent former un mélange inflammable dans l'air.
ExplosibilitéPeut exploser au contact des oxydants forts.Peut exploser au contact des acides forts.
Informations supplémentaires: Les poudres ou poussières peuvent former un mélange explosif dans l'air.
Moyens d'extinctiondioxyde de carbone, mousse, poudre chimique sèche, eau pulvérisée, mousse d'alcool
Informations supplémentaires: Ne jamais combattre un feu de poussières de bois à l'aide de jets d'eau compacts car la force du jet pourrait remettre en suspension des poussières et causer une explosion.
Techniques spécialesPorter un appareil respiratoire autonome.
Monoxyde de carbone, dioxyde de carbone.
Mise à jour : 1995-09-25
StabilitéCe produit est instable dans les conditions suivantes : Les poussières de bois peuvent s'enflammer spontanément si elles sont entreposées dans un lieu humide et chaud, ou si elles sont partiellement brûlées ou carbonisées.
IncompatibilitéCe produit est incompatible avec ces substances : Les agents oxydants tels que l'acide perchlorique et l'acide nitrique. Les acides forts tels que l'acide sulfurique. Les huiles desséchantes (risque d'ignition).
Produits de décompositionDécomposition thermique (de 200 à plus de 500 ° C.) : eau, dioxyde de carbone, acide formique, acide acétique, monoxyde de carbone, vapeurs inflammables, charbon de bois.
Éviter tout contact avec la peau. Porter un appareil de protection des yeux et, en cas de ventilation insuffisante, un appareil de protection respiratoire approprié.Ne pas fumer pendant l'utilisation.Manipuler à l'abri des matières incompatibles.Manipuler à l'écart de toute source d'ignition.Éviter toute opération conduisant à la formation d'un nuage de poussières.
Conserver dans un endroit frais et sec.Entreposer à l'abri des matières incompatibles.Conserver dans un récipient hermétique placé dans un endroit bien ventilé.Conserver à l'écart de toute source d'ignition. Consulter les normes du NFPA pour plus de détails sur l'entreposage.
Éliminer toutes les sources d'ignition.Mettre dans un contenant fermé.
Pour de grandes quantités, consulter le ministère de l'environnement.
Mise à jour : 2007-10-15
Les poussières de bois ne sont pas absorbées par les voies respiratoires. Cependant, les poussières de bois inhalées peuvent se déposer dans les voies respiratoires.
Mise à jour : 1996-02-22
Irritation: peau (dermite), yeux (conjonctivite), voies respiratoires (sécheresse des muqueuses, éternuements, toux irritative, expectoration); difficultés respiratoires (écoulement nasal, saignement de nez, obstruction des voies respiratoires, bronchite); possibilité de douleurs musculaires, maux de tête, fièvre, nausées, vomissement, étourdissements, troubles visuels, arythmie cardiaque, salivation, soif, coliques.
Mise à jour : 2004-06-10
Possibilité de sensibilisation de la peau et des voies respiratoires (asthme).Vous pouvez également consultez l'adresse Web suivante : http://www.reptox.csst.qc.ca/Documents/PlusEncore/PoussieresBois/Htm/PoussieresBois.htm
Mise à jour : 2007-10-12
Pour causer un effet toxique sur le développement, un produit doit être absorbé, passer dans la circulation sanguine, se distribuer dans divers tissus de l'organisme (tel que le foetus) et y causer des changements nocifs. Les poussières de bois n'étant pas absorbées dans l'organisme, l'exposition à ce produit ne causera pas d'effet sur le développement.
Pour causer un effet toxique sur la reproduction, un produit doit être absorbé, passer dans la circulation sanguine, se distribuer dans divers tissus de l'organisme (tel que le système reproducteur) et y causer des changements nocifs. Les poussières de bois n'étant pas absorbées dans l'organisme, l'exposition à ce produit ne causera pas d'effet sur la reproduction.
Les poussières de bois n'étant pas absorbées dans l'organisme, l'exposition à ce produit ne causera pas d'effet sur ou via l’allaitement.
Plusieurs organismes tant nationaux qu’internationaux ont des données concernant la cancérogénicité de poussières de bois en général ou spécifiques à certaines poussières de bois :
Le CIRC (1995) mentionne que la majorité des études disponibles concernant le cancer des fosses nasales et des sinus paranasaux ont montré une augmentation des risques associés à l’exposition aux poussières de bois. L’excès semble attribuable aux poussières de bois plutôt qu’à d’autres expositions en milieu de travail, puisque l’excès a été observé dans divers pays durant différentes périodes et parmi différents groupes professionnels et, parce que les expositions directes à d’autres produits chimiques ne produisent pas de risques relatif de l’importance de celui associé à l’exposition aux poussières de bois. Des données suggèrent une association entre l’exposition aux poussières de bois et la maladie de Hodgkin mais elles sont insuffisantes et nécessitent d’autres études. Il n’y a pas d’indication que l’exposition professionnelle aux poussières de bois ait un rôle causal dans le cancer de l’oropharynx (partie du pharynx située derrière la bouche), de l’hypopharynx (partie qui communique avec le larynx et la trachée), du poumon, des systèmes lymphatique et hématopoïétique, de l’estomac, du colon ou du rectum. Selon le CIRC, l’adénocarcinome des fosses nasales et des sinus paranasaux (cancer naso-sinusien) est clairement associé à l’exposition aux poussières de bois durs.
Le NTP (2000) a effectué une révision des nouvelles études publiées depuis l’analyse faite en 1995 par le CIRC et en arrive à la même conclusion malgré les limitations des études.
Carton et Goldberg (2002) mentionnent dans leur révision que les études publiées depuis la monographie du CIRC (1995) ne modifient pas les conclusions de cet organisme.
L’ACGIH (2005) considère que plusieurs études ont observé un excès important de risque de cancer des fosses nasales et des sinus, particulièrement l’adénocarcinome, parmi les travailleurs exposés aux poussières de bois lors de leurs activités. Sur la base d’entrevues des patients atteints de cancer, l’exposition au chêne et au hêtre a été clairement associée avec un excès de risque de cancer, alors que le bouleau, l’acajou, le teck et le noyer (Juglans) sont fortement suspectés cancérogènes.
Le NTP (2000, 2005) mentionne que l’association entre l’exposition aux poussières de bois et le cancer des fosses nasales a été observée lors de plusieurs types d’études. Des associations fortes et constantes entre le cancer des fosses nasales et des sinus paranasaux ont été observées lors d’études concernant des travailleurs exposés aux poussières de bois et dans des études qui estimaient directement (quantifiait) l’exposition aux poussières de bois.
Notes :
Il semble que la poussière de bois dur soit plus dangereuse que la poussière de bois mou pour l’adénocarcinome, mais le rôle respectif de chacun ne peut être déterminé car il y a peu d’études et les travailleurs utilisent fréquemment les deux types de bois (Carton et Goldberg, 2003).
Vous pouvez également consulter l'adresse Web suivante pour obtenir une liste des « Poussières de bois pouvant causer le cancer » http://www.reptox.csst.qc.ca/Documents/PlusEncore/PoussieresBois/Htm/PoussieresBoisCancer.htm
Effet sur cellules somatiques
Jiang et al. (1994) ont évalué l’exposition de 298 travailleurs (163 hommes et 135 femmes) exposés aux bois mous (peuplier et tilleul) de deux manufactures (1,14 et 2,30 mg/m³). Ils ont observé une augmentation significative de la fréquence des micronoyaux dans les lymphocytes. Palus et al. (1998) rapportent une augmentation significative des bris de l’ADN à brin simple et de la réparation d’ADN des lymphocytes chez les travailleurs (13 hommes, 11 femmes, pendant environ 16 ans) d’une usine de meubles en bois (pin, hêtre et chêne) exposés aux poussières de bois et aux produits émis par les matériaux de revêtement (laques et vernis). Palus et al. (1999) rapportent une augmentation significative des bris de l’ADN à brin simple des globules blancs et une diminution significative de la réparation d’ADN des globules rouges lors d’un essai de la Comète chez les travailleurs (14 hommes et 21 femmes, 35 travailleurs différents de ceux de l’étude précédente; pendant environ 16 ans) d’une usine de meubles en bois exposés à des poussières de bois (essences non spécifiées) et aux produits émis par les matériaux de revêtement (laques et vernis). Celik et Kanik (2006) ont rapporté une augmentation significative de la fréquence des micronoyaux et des anomalies nucléaires des cellules de la muqueuse buccale de travailleurs exposés à un mélange de bois durs et mous dont la concentration variait de 4,7 à 28,9 mg/m³. Plusieurs études concernant l’analyse de tissus cancéreux (biopsies) naso-sinusiens et de l’ethmoïde provenant de travailleurs exposés à des poussières de bois, essences non spécifiées, ont rapporté la présence de mutations (Saber et al. 1998; Pérez et al., 1999; Valente et al., 2004). Les données sont insuffisantes pour tirer une conclusion. Note : Nous avons rapporté les données des études pour lesquelles il n’y a pas eu d’identification des bois. Cependant, plusieurs études animales ont été faites in vivo et in vitro avec différentes poussières de bois ou leurs extraits; vous pouvez consulter les données concernant les espèces suivantes : le chêne, l’épinette, le hêtre, le peuplier, le pin et le tilleul.
Jiang et al. (1994) ont évalué l’exposition de 298 travailleurs (163 hommes et 135 femmes) exposés aux bois mous (peuplier et tilleul) de deux manufactures (1,14 et 2,30 mg/m³). Ils ont observé une augmentation significative de la fréquence des micronoyaux dans les lymphocytes.
Palus et al. (1998) rapportent une augmentation significative des bris de l’ADN à brin simple et de la réparation d’ADN des lymphocytes chez les travailleurs (13 hommes, 11 femmes, pendant environ 16 ans) d’une usine de meubles en bois (pin, hêtre et chêne) exposés aux poussières de bois et aux produits émis par les matériaux de revêtement (laques et vernis).
Palus et al. (1999) rapportent une augmentation significative des bris de l’ADN à brin simple des globules blancs et une diminution significative de la réparation d’ADN des globules rouges lors d’un essai de la Comète chez les travailleurs (14 hommes et 21 femmes, 35 travailleurs différents de ceux de l’étude précédente; pendant environ 16 ans) d’une usine de meubles en bois exposés à des poussières de bois (essences non spécifiées) et aux produits émis par les matériaux de revêtement (laques et vernis).
Celik et Kanik (2006) ont rapporté une augmentation significative de la fréquence des micronoyaux et des anomalies nucléaires des cellules de la muqueuse buccale de travailleurs exposés à un mélange de bois durs et mous dont la concentration variait de 4,7 à 28,9 mg/m³.
Plusieurs études concernant l’analyse de tissus cancéreux (biopsies) naso-sinusiens et de l’ethmoïde provenant de travailleurs exposés à des poussières de bois, essences non spécifiées, ont rapporté la présence de mutations (Saber et al. 1998; Pérez et al., 1999; Valente et al., 2004). Les données sont insuffisantes pour tirer une conclusion.
Note :
Nous avons rapporté les données des études pour lesquelles il n’y a pas eu d’identification des bois. Cependant, plusieurs études animales ont été faites in vivo et in vitro avec différentes poussières de bois ou leurs extraits; vous pouvez consulter les données concernant les espèces suivantes : le chêne, l’épinette, le hêtre, le peuplier, le pin et le tilleul.
Mise à jour : 1993-01-25
En cas d'inhalation des vapeurs ou des poussières, amener la personne dans un endroit aéré.
Rincer les yeux avec beaucoup d'eau. Laver la peau au savon et à l'eau.
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.