Répertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 64265-57-2
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Formule moléculaire brute : C24H41N3O6
Noms français :
Noms anglais :
Ce produit fait partie de la classe des aziridines polyfonctionnelles (APF). Ce sont des copolymères obtenus par réaction d'aziridines (propylèneimine ou éthylèneimine) avec des triacrylates, le triacrylate de triméthylolpropane (TMPTA) ou le triacrylate de pentaérythritol (PETA), en présence de la N,N'-diméthyléthanolamine (DMEA) pour ajuster le pH. Dans les préparations commerciales d'APF, il peut rester un peu d'éthylèneimine ou de propylèneimine, de DMEA ou de triacrylates, à l'état de trace.
Les APF sont des agents réticulants utilisés comme catalyseurs. Ils sont ajoutés à des peintures, des laques, des vernis, des encres et des revêtements protecteurs à base d'acryliques ou de polyuréthanes en phase aqueuse, immédiatement avant usage.
L'utilisation des APF dans l'industrie est en expansion, surtout parce qu'elle permet de substituer des formulations aqueuses aux formulations à base de solvants organiques. Les formulations aqueuses ont aussi l'avantage d'agir à basse température, la réaction de réticulation ne nécessitant ni chaleur, ni rayonnement ultraviolet. Cependant, il est possible d'utiliser chaleur ou rayonnement ultraviolet pour accélérer la réaction et obtenir un séchage plus rapide, selon les besoins.
Mise à jour : 2005-11-22
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Mise à jour : 2005-11-21
Ce produit est un sensibilisant cutané. Il peut causer aussi de la sensibilisation respiratoire.
Une étude rapporte de la sensibilisation respiratoire et cutanée chez 9 travailleurs (vernisseurs de plancher, peintre et vendeur). Ils utilisaient des peintures ou des laques contenant le produit comme durcisseur. Deux travailleurs avaient une dermite de contact allergique, 4 avaient de l'asthme et 3 travailleurs avaient une dermite de contact et de l'asthme. Des tests cutanés fermés (patch) ont donné des réponses positives au durcisseur chez 5 travailleurs. Des tests de provocation bronchique ont induit des réponses positives immédiates chez un travailleur, tardives chez 5 travailleurs et immédiates et tardives chez un travailleur. Des tests immunologiques effectués chez 5 travailleurs n'ont pas montré d'IgE spécifiques. Cinq travailleurs étaient non atopiques. Ce ne sont pas nécessairement les 5 mêmes travailleurs qui ont été testés dans chacun des tests.
Une autre étude rapporte le cas d'un travailleur (vaporisation de peinture) qui a développé une obstruction des voies respiratoires lors de l'utilisation d'une nouvelle peinture qui contenait le produit. Il a également développé une dermite. L'auteur a conclu à de l'asthme professionnel puisque les symptômes diminuaient durant la période des vacances même s'il n'y avait aucun changement durant les fins de semaine. Aucun test de provocation bronchique n'a été effectué. Le diagnostic a été basé sur une série de mesures des fonctions pulmonaires.
Une étude effectuée dans une tannerie rapporte de la sensibilisation cutanée chez 4/50 travailleurs qui utilisaient une teinture contenant le produit comme durcisseur. Des tests cutanés fermés (patch) effectués avec 2 préparations commerciales contenant le produit (92 % et 38 %) ont donné des réponses positives aux différentes solutions testées. Les travailleurs ont réagi également au dichromate de potassium et/ou sulfate de nickel ou dichlorure de cobalt. Cependant, les tests se sont avérés négatifs au triacrylate de triméthylpropane, au triacrylate de pentaérythritol, au propylèneimine et au diméthyléthanolamine, produits impliqués lors de la synthèse du produit.
Une étude rapporte le cas d'une travailleuse non atopique (imprimerie) et d'un vernisseur de plancher atopique qui ont développé de la sensibilisation cutanée après avoir été exposés au produit contenu dans les encres ou dans les laques. Les symptômes disparaissaient lorsqu'ils étaient en vacances et réapparaissaient lors du retour au travail. Des tests cutanés fermés (patch) ont donné des réponses positives au produit et négatives à différents méthacrylates ainsi qu'aux composants entrant dans la synthèse du produit. Un test immunologique (RAST) a été effectué chez la travailleuse en imprimerie et s'est avéré négatif pour la présence d'IgE spécifiques.
D'autres études rapportent des cas de sensibilisation cutanée chez des travailleurs exposés à des peintures ou à des encres et contenant le produit. Les tests cutanés ont donné des réponses positives au produit et dans certains cas, également au triacrylate de triméthylolpropane contenu en excès dans le produit.
Une étude de maximisation effectuée chez le cochon d'Inde a démontré de la sensibilisation cutanée au produit (3 échantillons différents dont le degré de pureté est 99 % et plus) chez 65 %, 90 % et 63 % des animaux testés.
Mise à jour : 2009-11-19
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.