​​​​Glossaire

Macrophage
Cellule dont le rôle est de phagocyter (englober et digérer) des particules solides (ex. : débris cellulaires, bactéries). Le macrophage dérive d'un monocyte (type de globule blanc) ayant quitté la circulation sanguine pour passer dans les tissus tels que la rate, le thymus et les alvéoles pulmonaires. Les macrophages contribuent au nettoyage et à la remise en état des tissus agressés. Par exemple, ils éliminent des particules de poussière et des débris cellulaires au niveau des alvéoles pulmonaires.
Maladie auto-immune
Désordre causé par une hyperactivité du système immunitaire se traduisant par la production d'anticorps à l'encontre de constituants habituels de l'organisme. À titre d'exemple, on peut citer la polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux, la sclérodermie systémique, etc.
Maladie de Raynaud
Trouble de la circulation sanguine au niveau des doigts et des orteils qui est aggravé par le froid. Le froid produit une réduction anormale de la circulation sanguine, ce qui donne à la peau un aspect pâle ou cireux. Par la suite, une cyanose locale, causant une coloration bleutée et des douleurs aux extrémités peut survenir et peut se compliquer en nécrose.
Manganisme
Intoxication chronique causée par le manganèse et ses dérivés.
Matière
Terme utilisé dans la loi fédérale concernant le SIMDUT (Loi sur les produits dangereux). Ce terme générique englobe aussi bien un produit pur qu'un mélange.
Mélanome
Tumeur de la peau formée de cellules riches en mélanine (pigment formé par les mélanocytes). Il existe plusieurs sortes de mélanomes dont la majorité sont bénins, p. ex. les grains de beauté et les taches de rousseur. Cependant, il existe des formes malignes qui ont la capacité de former des métastases, p. ex. le mélanoblastome et le mélanosarcome.
Membrane séreuse
Membrane qui entoure certains organes. Les principales membranes séreuses sont la plèvre (poumon), le péricarde (coeur) et le péritoine (p. ex. intestin).
Membranes muqueuses
Membranes qui tapissent les cavités du corps et qui sont recouvertes d'une substance visqueuse (mucus).
Mésothéliome
Tumeur provenant d'une prolifération de cellules mésothéliales. Il existe une forme maligne et une forme bénigne du mésothéliome. La forme maligne est la plus fréquente et elle se localise principalement au niveau de la plèvre qui est l'enveloppe du poumon (mésothéliome pleural). Une exposition professionnelle ou environnementale à des fibres d'amiante est la cause la plus souvent invoquée. La forme bénigne, fibrome pleural, également appelée mésothéliome bénin, est une tumeur qui ne serait pas reliée à une exposition à l'amiante.
Mésothéliome péritonéal
Mésothéliome qui se développe à partir du mésothélium du péritoine.
Mésothéliome pleural
Mésothéliome qui se développe à partir du mésothélium de la plèvre. Il est également appelé cancer primitif de la plèvre. La forme diffuse de cette variété de cancer évolue rapidement et envahit la région superficielle du poumon et le péricarde. Elle se propage également quelques fois au péritoine et donne alors des métastases au niveau des ganglions lymphatiques et des viscères.
Mésothélium
Couche de cellules qui recouvre la surface interne d'une membrane séreuse.
MEST (« Mouse Ear Swelling Test »)
​​Voir Test de tuméfaction de l'oreille.
Méta-analyse
C'est une méthode épidémiologique quantitative qui révise et analyse les données de plusieurs essais plus petits (regroupement statistique). Elle permet d'obtenir une estimation globale d'un effet. Sa qualité dépend de la qualité des études qui la constituent.
Métalloprotéine
Protéine composée dont le groupement prosthétique, c'est-à-dire la partie de nature non protéique, est un métal (ex. méthémoglobine (fer), cytochrome-oxydase (cuivre)).
Métaplasie
Transformation d'un tissu en un autre tissu ayant une structure et des fonctions différentes. C'est un processus généralement réversible. La métaplasie peut être normale (ex. au cours du développement embryonnaire) ou anormale (ex. chez un individu adulte).
Métastase
C'est le transfert d'une affection d'un organe ou d'une partie d'organe à un autre qui ne lui est pas directement relié (développement de foyers secondaires). On donne le nom de métastase aux foyers secondaires d'une affection (principalement le cancer) qui se dissémine par la voie lymphatique ou sanguine (ex. métastases cancéreuses).
Métaux actifs (ou réactifs)
Métaux qui réagissent facilement et rapidement avec l'eau, les acides ou les alcalis (ex. sodium, aluminium et zinc).
Méthémoglobine
Hémoglobine dont le fer ferreux a été oxydé en fer ferrique, ce qui la rend inapte au transport de l'oxygène.
Méthémoglobinémie
Présence dans le sang de concentrations anormales de méthémoglobine, résultant en cyanose.
Mettre à la masse
Mettre en communication avec l'ensemble des pièces conductrices dans une installation électrique. Terme anglais : to bound.
Mettre à la terre
Mettre en communication avec le sol l'ensemble des pièces conductrices dans une installation électrique. Terme anglais : to ground.
Micron
Un micron ou micromètre (µm) représente 10-6 mètre (0,000001 mètre) ou 10-3 millimètre (0,001 mm). Par exemple, un µm est environ 1 000 fois plus petit qu'un grain de sable.
Micronoyaux (essai du microcleus, test du micronucleus)
Essai qui détecte les dommages causés aux chromosomes ou à l'appareil mitotique (impliqué dans la division cellulaire). Le micronoyau est un fragment de chromosome qui persiste dans le cytoplasme de la cellule et qui s'observe lors de la transformation d'un érythroblaste en érythrocyte. L'augmentation du nombre de cellules micronuclées fournit une indication d'un effet génétique.
Microphtalmie
Malformation congénitale consistant en une réduction des dimensions du globe oculaire.
Miction
Action d'uriner.
Miscible
Produits qui se dissolvent complètement l'un dans l'autre.
Mitose
Mode de division de la cellule au cours duquel une cellule forme deux cellules - filles identiques. Les divisions anormales s'observent surtout dans les cellules cancéreuses. La mitose est une des phases du cycle cellulaire.
Mobilisation
Substance qui est remise en circulation.
Modèle pharmacocinétique à base physiologique
Le modèle pharmacocinétique à base physiologique (PBPK : Physiologically based pharmacokinetic model) est un modèle mathématique qui permet de représenter les différentes phases du métabolisme des médicaments (pharmacocinétique) ou des xénobiotiques (toxicocinétique) et de quantifier les résultats.

Il est composé d'une série de compartiments représentant des organes ou un groupe de tissus et des débits sanguins. Il faut, pour être en mesure de l'utiliser, disposer d'information sur plusieurs facteurs physiologiques : volume tissulaire, débits sanguins tissulaires, débit cardiaque, taux de ventilation alvéolaires et parfois de données concernant la perméabilité membranaire. II fait également appel à des données biochimiques telles que des coefficients de partage air/sang ainsi qu'à divers paramètres métaboliques.

Modélisation mathématique
​Construction de modèles mathématiques à partir de données expérimentales. La modélisation mathématique s'applique généralement à la simulation du comportement de populations et de systèmes biologiques ou physiologiques. Comme les applications des modèles mathématiques sont nombreuses et variées, ils peuvent constituer des outils efficaces d'aide à la prise de décision, par exemple, lorsqu'il s'agit d'adapter la posologie d'un médicament.

 

Les résultats que fournit le modèle, quels qu'ils soient, doivent être comparés aux résultats observés dans la réalité à partir de paramètres modélisés ayant les mêmes valeurs. Lorsqu'il y a adéquation, le modèle peut être utilisé pour décrire le système existant, mais surtout pour prédire son évolution ou son comportement en cas de modification des paramètres initiaux.

Un des modèles mathématiques les plus couramment utilisés en pharmacologie et en toxicologie est le «modèle pharmacocinétique à base physiologique».

Mortinaissance
Venue au monde d'un enfant mort-né.
Mutagène (Effet)

Indique que le produit peut causer des changements dans les gènes (support de l'hérédité).

Mutation létale dominante
Mutation qui se produit dans une cellule germinale et qui n'entraîne pas son dysfonctionnement, mais qui est mortelle pour l'oeuf fécondé (zygote) ou pour l'embryon en cours de développement.
Mydriase
Dilatation anormale des pupilles (partie de l'oeil).
Myoclonie
Contraction musculaire brève, involontaire et relativement stéréotypée qui affecte un segment de muscle, un muscle ou plus souvent un groupe de muscles. Les myoclonies peuvent être intermittentes ou persistantes, localisées ou diffuses, bilatérales, synchrones ou asynchrones, rythmiques ou arythmiques, spontanées ou provoquées.
Myose (myosis)
Diminution du diamètre de la pupille (partie de l'oeil).

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