Programme pour une maternité sans danger (PMSD)

Propriétés physiques pertinentes 1 2

Mise à jour : 2008-09-09

État physique : Liquide
Tension de vapeur : 158 mm de Hg    (21,1 kPa) à 20 °C
Autre(s) valeur(s) : Voir commentaires
Point d'ébullition : Voir commentaires
Solubilité dans l'eau : Miscible 
Masse moléculaire : Sans objet 

Voies d'absorption

Mise à jour : 2005-04-06

Voies respiratoires : Négligeable
Voies digestives : Négligeable
Percutanée : Négligeable

Effets sur le développement 

Mise à jour : 2005-04-06

  • Aucune donnée concernant un effet sur le développement n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.

Effets sur la reproduction 

Mise à jour : 2005-04-06

  • Aucune donnée concernant les effets sur la reproduction n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.

Effets sur l'allaitement 

Mise à jour : 2005-04-06

  • Il n'y a aucune donnée concernant l'excrétion ou la détection dans le lait.

Cancérogénicité 3 4 5

Mise à jour : 2005-04-06

Évaluation du C.I.R.C. : L'agent (le mélange, les circonstances d'exposition) ne peut pas être classé quant à sa cancérogénicité pour l'homme (groupe 3).
Évaluation de l'A.C.G.I.H. : Substance non classifiable comme cancérogène pour l'homme (groupe A4).

Effets cancérogènes

Études chez l'humain
Une étude a démontré un excès de risque de cancer du poumon chez les travailleurs exposés principalement à des brouillards d'acide chlorhydrique lors de travaux de décapage. Une augmentation du risque de cancer du larynx a également été observée chez les mêmes travailleurs mais, ils ont été exposés à un mélange d'acides (IARC, 1992).

Aucune des trois études épidémiologiques (cas-témoin), effectuées dans des usines américaines de produits chimiques, n'a montré d'association entre l'exposition au chlorure d'hydrogène et le cancer du poumon, du cerveau ou du rein (IARC, 1992).

 

Une étude canadienne a démontré une augmentation du risque d'épithéliome à petites cellules du poumon chez les travailleurs exposés à de l'acide chlorhydrique. Cependant, il n'y avait pas d'augmentation du risque des autres types de cancer du poumon (IARC, 1992).

Une étude épidémiologique a été effectuée dans deux aciéries et deux usines de fabrication de batteries chez des travailleurs exposés à des brouillards d'acides. Cette étude mentionne que l'incidence de cancer des voies digestives et respiratoires supérieures est deux fois plus élevée chez les travailleurs exposés à plus de 0,66 ppm d'acide chlorhydrique ou sulfurique pendant 5 ans. Cependant, le nombre de cas servant à estimer le risque était petit et les résultats ne sont pas significatifs. De plus, les travailleurs ont été exposés à d'autres contaminants tels que l'amiante et le plomb (Coggon et al., 1996).

Études chez l'animal
Une étude chez des rats mâles exposés à du chlorure d'hydrogène (0 et 10 ppm, 6 h/j, 5 j/sem, à vie) n'a pas montré d'augmentation de l'incidence de tumeurs nasales. Le chlorure d'hydrogène a également été testé en combinaison avec le formaldéhyde, un cancérogène connu. L'étude rapporte qu'il augmente l'incidence de tumeurs nasales lorsque les deux composants sont mélangés avant l'entrée dans la chambre d'inhalation comparativement avec l'exposition au formaldéhyde seul ou si les composants sont mélangés après l'entrée dans la chambre (IARC, 1992).

Mutagénicité

Mise à jour : 2005-04-06

  • Aucune donnée concernant un effet mutagène in vivo n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.

Commentaires 6

Mise à jour : 2005-04-06

Pour causer un effet toxique sur la reproduction ou le développement, un produit doit être absorbé, passer dans la circulation sanguine, se distribuer dans divers tissus de l'organisme (tels que le système reproducteur et le foetus) et y causer des changements nocifs. Il est peu probable que ce produit soit distribué dans l'organisme puisqu'il est corrosif et réagit avec les tissus au site de contact initial (les yeux, le nez, la gorge, les poumons ou la peau).

Références

  • ▲1.  Perry R.H. et Green D.W., Perry's Chemical Engineers' Handbook. 7ème éd. New York : McGraw-Hill. (1997). [RT-435045]
  • ▲2.  Lenga, R.E. et Votoupal, K.L., The Sigma-Aldrich library of regulatory and safety data. Vol. 3. Milwaukee : Sigma-Aldrich. (1993). [RM-515040]
  • ▲3.  IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, Occupational exposures to mists and vapours from strong inorganic acids, and other industrial chemicals. IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks, Vol. 54. Lyon : International Agency for research on Cancer. (1992).   https://monographs.iarc.fr/wp-content/uploads/2018/06/mono54.pdf
    http://www.iarc.fr
  • ▲4.  American Conference of Governmental Industrial Hygienists, 2019 TLVs® and BEIs® : threshold limit values for chemical substances and physical agents and biological exposure indices. Cincinnati (OH) : ACGIH. (2022). [NO-003164]   http://www.acgih.org
  • ▲5.  Coggon, D., Pannett, B. et Wield, G., «Upper aerodigestive cancer in battery manufacturers and steel workers exposed to mineral acid mists.» Occupational and Environmental Medicine. Vol. 53, no. 7, p. 445-449. (1996).
  • ▲6.  Coyle, P. et Sonquis Forest, C, Workplace chemical hazards to reproductive health : a resource for worker health and safety training and patient education. Berkeley, Cal. : HESIS. (1990). [BR-000826]

La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.