Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
CAS Number : 108-38-3
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Mise à jour : 2023-03-31
Mise à jour : 2007-08-22
PlacentaAucune donnée concernant le transfert placentaire du méta-xylène n'a été trouvée dans la littérature scientifique. Une étude chez le rat exposé par inhalation a montré que le xylène (mélange d'isomères) traverse la barrière placentaire et peut se retrouver chez le foetus (composition non précisée; 0, 200, 2 500 et 5 000 mg/m³; 2 heures; jour 18 ou 20 de la gestation) (Ungvary et Tatrai, 1985).
Développement prénatal
Études chez l'animalSaillenfait et al. (2003) ont effectué une étude détaillée par inhalation chez le rat (pureté 99,5 %; 0, 100, 500, 1 000 et 2 000 ppm; 6 h/j; jours 6 à 20 de la gestation). Une diminution significative du gain de poids corporel et de la consommation de nourriture ont été observées chez les mères exposées à 2 000 ppm, entre les jours 6 et 21. À 1 000 ppm une diminution significative du gain de poids corporel accompagnée d'une diminution significative de la consommation de nourriture ont été observées entre les jours 6 et 13 seulement. Chez les rejetons, une diminution significative du poids corporel par portée a été observée pour les expositions à 1 000 et 2 000 ppm. Une augmentation significative de l'incidence de l'ossification incomplète des vertèbres thoraciques centrales a été notée à 2 000 ppm. Cependant, le pourcentage de portées ou de foetus par portée présentant des variations squelettiques (tous types confondus) était inchangé. Aucun effet sur le nombre de sites d'implantations par portée, le pourcentage de foetus vivants, le pourcentage de résorptions, la proportion de mâles par portée ainsi que l'incidence des malformations squelettiques, viscérales ou externes n'a été observé. Ungvary et Tatrai (1985) ont fait une étude chez la souris et le lapin. Les souris ont été exposées à 0 et 500 mg/m³ de m-xylène; pour 3 périodes de 4 h/j aux jours 6 à 15 de la gestation. Les auteurs ne font pas mention de la toxicité maternelle. Chez les rejetons, une augmentation significative de l'incidence des retards d'ossification a été observée ainsi qu'une diminution significative du poids corporel. Les lapins ont été exposés à 0 et 500 mg/m³ pendant 24 h/j aux jours 7 à 20 de la gestation. On rapporte une augmentation significative du nombre de foetus morts ou résorbés. De nombreuses limitations compliquent l'interprétation des résultats (pureté du produit testé inconnue, nombre de doses insuffisant, manque de détails concernant la méthodologie et les résultats obtenus). Ungvary et al. (1980) ont exposé des rats au méta-xylène (0, 150, 1 500 et 3 000 mg/m³, ce qui correspond à 0, 35, 350 et 700 ppm; 24 h/j; jours 7 à 14 de la gestation). Le gain de poids corporel était réduit de manière significative chez les mères exposées à la plus forte concentration. Une diminution significative du poids moyen des foetus ainsi qu'une augmentation significative de l'incidence du nombre de côtes ont été observées à la plus forte dose.
Études chez l'animalSaillenfait et al. (2003) ont effectué une étude détaillée par inhalation chez le rat (pureté 99,5 %; 0, 100, 500, 1 000 et 2 000 ppm; 6 h/j; jours 6 à 20 de la gestation). Une diminution significative du gain de poids corporel et de la consommation de nourriture ont été observées chez les mères exposées à 2 000 ppm, entre les jours 6 et 21. À 1 000 ppm une diminution significative du gain de poids corporel accompagnée d'une diminution significative de la consommation de nourriture ont été observées entre les jours 6 et 13 seulement. Chez les rejetons, une diminution significative du poids corporel par portée a été observée pour les expositions à 1 000 et 2 000 ppm. Une augmentation significative de l'incidence de l'ossification incomplète des vertèbres thoraciques centrales a été notée à 2 000 ppm. Cependant, le pourcentage de portées ou de foetus par portée présentant des variations squelettiques (tous types confondus) était inchangé. Aucun effet sur le nombre de sites d'implantations par portée, le pourcentage de foetus vivants, le pourcentage de résorptions, la proportion de mâles par portée ainsi que l'incidence des malformations squelettiques, viscérales ou externes n'a été observé.
Ungvary et Tatrai (1985) ont fait une étude chez la souris et le lapin. Les souris ont été exposées à 0 et 500 mg/m³ de m-xylène; pour 3 périodes de 4 h/j aux jours 6 à 15 de la gestation. Les auteurs ne font pas mention de la toxicité maternelle. Chez les rejetons, une augmentation significative de l'incidence des retards d'ossification a été observée ainsi qu'une diminution significative du poids corporel. Les lapins ont été exposés à 0 et 500 mg/m³ pendant 24 h/j aux jours 7 à 20 de la gestation. On rapporte une augmentation significative du nombre de foetus morts ou résorbés. De nombreuses limitations compliquent l'interprétation des résultats (pureté du produit testé inconnue, nombre de doses insuffisant, manque de détails concernant la méthodologie et les résultats obtenus).
Ungvary et al. (1980) ont exposé des rats au méta-xylène (0, 150, 1 500 et 3 000 mg/m³, ce qui correspond à 0, 35, 350 et 700 ppm; 24 h/j; jours 7 à 14 de la gestation). Le gain de poids corporel était réduit de manière significative chez les mères exposées à la plus forte concentration. Une diminution significative du poids moyen des foetus ainsi qu'une augmentation significative de l'incidence du nombre de côtes ont été observées à la plus forte dose.
Effets sur le système reproducteur
Études chez le mâleAucun effet sur le poids absolu ou relatif des testicules n'a été observé chez des rats exposés de façon intermittente à des concentrations allant jusqu'à 100 ppm pendant 13 semaines (Kosak et al., 1994, cités dans ATSDR, 2005).
La présence de xylène (isomères non spécifiés) a été rapportée mais non quantifiée lors d'une étude destinée à identifier, en milieu urbain, les contaminants pouvant se trouver dans le lait maternel. Cependant, aucune relation avec l'exposition professionnelle ne peut être établie (Pellizzari et al., 1982).
Une méthode de modélisation mathématique a été utilisée afin d'estimer quantitativement le transfert lacté de plusieurs contaminants dont le xylène. La quantité ingérée via le lait a été estimée (modèle pharmacocinétique à base physiologique) à 6,6 mg pour un enfant allaité (24 heures) lorsque la mère est exposée par inhalation à une concentration de 100 ppm (exposition intermittente pendant 6½ heures sur une période de 8 heures). Signalons, à titre indicatif, que la valeur recommandée par l'Environmental Protection Agency des É.-U. (pour protéger des effets néfastes autres que l’effet cancérogène) pour la consommation d'eau potable est de 40 mg/l pour un enfant de 10 kg qui ingèrerait 1 litre par jour pendant 10 jours d'eau contaminée par le xylène (United States Environmental Protection Agency, Office of Water, 2006).
Il n'y a aucune donnée concernant la cancérogénicité du méta-xylène. L'ACGIH (2001) considère que le xylène et ses isomères ne peuvent être classifiés quant à leur cancérogénicité pour l'homme, en raison de l'absence d'une augmentation de l'incidence des tumeurs, reliée à la dose administrée, lors d'études chez l'animal.
Effet sur cellules somatiques
Études chez l'animalUn test de micronoyaux, par une voie non usuelle en milieu de travail (injection intrapéritonéale), a donné des résultats négatifs chez la souris.
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.